Lundi dernier marquait la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un rappel annuel qui résonne bien au-delà d’une seule journée. Les chiffres sont accablants, mais les histoires humaines derrière ces chiffres sont encore plus bouleversantes. Pourtant, ces violences ne se limitent pas aux moments où elles se produisent. Elles laissent des empreintes profondes, invisibles à l'œil nu, mais douloureusement réelles.
Ces blessures, souvent psychologiques, façonnent des existences. L’anxiété devient une prison intérieure. La dépression, un mur qu’il semble impossible de franchir. Les nuits sans sommeil s'accumulent, l’esprit revisitant sans relâche des scènes traumatisantes. À cela s’ajoutent des douleurs chroniques, un corps affaibli par le stress, comme s’il portait le poids de chaque instant difficile.
Pourtant, en parler reste tabou. La honte et la peur de ne pas être crue forment une barrière immense. C’est pourquoi, même après le 25 novembre, il est important de maintenir cette discussion ouverte. Comprendre l’impact de ces violences sur la santé mentale et physique, c’est déjà un premier pas vers le changement.
À toutes celles qui traversent ces épreuves, sachez que votre douleur est légitime et qu’il existe des ressources et des gens prêts à écouter. Se reconstruire prend du temps, mais c’est possible, avec du soutien et beaucoup d’amour pour soi-même.
Et pour nous tous, que cette semaine soit une opportunité de continuer à dire non à la violence et oui à la solidarité. Les blessures invisibles peuvent guérir, si nous tendons la main, si nous écoutons, et si nous agissons.
Les Cicatrices invisibles de la violence.
