Des décennies en arrière, à 25 ans une jeune femme avait déjà ou allait, dans un futur proche, connaître les joies de la maternité.
Avec l'émancipation de la femme, les jeunes filles aspirent désormais à se construire un moi solide émotionnellement et financièrement avant d'envisager le nous. Contrairement aux périodes précédentes, la maternité de nos jours est plus concentrée autour de l'âge de 30 ans.
C'est tout un programme, un ensemble d'étapes à respecter. Certaines s'arrêtent à la licence, d'autres au master, d'autres visent encore plus haut.Les possibilités sont infinies et les opportunités ne demandent qu'à être saisies.
Ce besoin de s'accomplir avant de fonder une famille, est absurde aux yeux de la gen X qui ne jure que par l'éternel: "tu n'es plus toute jeune dis-donc! Le bébé c'est pour quand?"
Récemment, j'ai visionné une vidéo qui m'a bien fait rire mais qui contient une part de vérité. Les jeunes femmes de cette génération(25-35 ans, zillenial) , ont grandit avec la peur de grosesse précoce. Les mères ont tellement donné d'avertissements à ce sujet, qu'aujourd'hui encore elles ont l'impression qu'enfanter fera d'elles des mamans adolescentes!
D'autre part, il y a celles qui, volontairement, décident d'êtres de jeunes épouses et mamans; elles se sentent épanouies et heureuses de leurs vies. Malgré le obstacles, elles arrivent à remplir leurs multiples rôles sans broncher. Mais, elles aussi font face à des commentaires qui jugent leurs choix et leur mode de vie!
30 ans, avec un bon salaire, un curriculum impressionnant: "trop indépendante!"
26 ans, 2 enfants femme au foyer: "paresseuse, ne fait rien de ses journées."
En 2024, aucune femme ne devrait ressentir cette pression sociale quand à son désir ou non d'être mère-épouse dans l'immédiat ou dans le futur.
Il serait de bon ton que toutes les nouvelles avancées, et innovations technologiques s'accompagnent d'une évolution de l'humain dans ses relations. Une évolution qui se manifesterait à travers l'augmentation de son empathie, sa compassion et sa bonté.
Les nouvelles dynamiques de la maternité: entre épanouissement et critiques
